Ministère de l’Agriculture L’image du rôle de l’État au cœur d’un rapport
Une étude du CGAAER s’interroge sur le regard porté par différents acteurs de la société civile sur le rôle du ministère de l’Agriculture. L’idée du sujet est née des derniers mois marqués par une activité politique forte mais peu attentive à l’agriculture.
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Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) met à disposition sur le site du ministère de l’Agriculture un rapport baptisé « Acteurs de la société civile : que pensent-ils de l’action du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ? » Mise en ligne le 12 décembre, l’étude date en fait de juillet 2017.
Par « acteurs de la société civile », le CGAAER entend think-tanks (cercles de réflexion) généralistes, Conseil économique, social et environnemental (CESE), Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), et centrales syndicales salariales et patronales. Les auteurs mettent en exergue l’attention que toutes ces entités portent aux différents secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et aux politiques publiques.
« Le besoin d’apprécier et de cartographier les visions portées sur le rôle de l’État dans les domaines de compétence du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation s’est fait jour au cours de ces derniers mois marqués par une activité politique intense mais apparemment peu attentive au fait agricole », évoque le rapport. Aussi ce dernier souligne-t-il un désintérêt pour les questions agricoles, « voire leur dilution dans des polémiques circonstancielles ».
Manque d’intérêt
Selon les organisations étudiées, le CGAAER soulève un décalage entre le manque d’intérêt pour les questions agricoles et la forte médiatisation de certains débats comme le bien-être animal. Il estime néanmoins :
- qu’il est « difficile d’apprécier l’influence réelle des visions portées par les organisations étudiées » ;
- que « sur certaines questions agricoles, des polémiques très médiatisées prévalent, et l’on peut s’interroger sur le peu de traitement qui est fait de ces sujets par ces organisations » ;
- qu’il « serait intéressant de compléter le présent travail en étudiant l’influence d’autres « faiseurs d’opinions ». »
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